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LA CRÉMATION, UNE PRATIQUE VERTE OU NON?

La crémation n’est pas considérée comme étant une méthode « verte » pour disposer d’une dépouille humaine bien que considérée
plus « verte » qu’un service conventionnel où on place le corps embaumé du défunt dans un cercueil en acier ou en bois exotique,
qu’on dépose ensuite dans un caveau en ciment.  

La crémation exige de grandes quantités d’énergie fossile, une ressource non-renouvelable.
Pour être efficace, le processus exige aussi des températures de plus de 1100 degrés Celcius et ce, pendant deux à trois heures.
Bien que certaines unités modernes de crémation (qu’on appelle cornues crématoires) émettent moins d’émissions de CO2 grâce à des épurateurs-laveurs très efficaces, l’impact d’autres émissions comme l’oxide d’azote,
le monoxyde de carbone et le dioxyde de soufre notamment, est moins bien connu.

Saviez-vous qu’actuellement au Québec, la loi exige qu’on place les dépouilles non embaumées dans
un sac mortuaire qu’on place ensuite dans un cercueil qu’on incinère?
Il n’est pas clair si les filtres actuels ont la capacité de retenir les microplastiques émis lors de la combustion de ces sacs mortuaires.


Émissions du crématorium de Wakefield, QC – août 2022

Aujourd’hui, plus de 70% des dépouilles humaines sont incinérées au Canada et cette proportion va croissante.
Avec le temps, ces effets pourraient devenir plus importants.

La crémation demande la combustion d’énergies fossiles et les fours crématoires plus anciens peuvent exiger plus d’énergie
que les installations récentes. La crémation de la dépouille d’un défunt ayant des amalgames dentaires (plombages) entraîne également des émissions de mercure.  Alors qu’aucune norme n’existe actuellement pour guider le consommateur pour l’aider à déterminer
quelles installations crématoires produisent le plus de pollution et plus d’émissions de carbone, il y a certaines choses qu’on peut faire
pour réduire les impacts négatifs de la crémation, par ex. :  recycler les composantes médicales de la dépouille,
opter pour un cercueil en carton plutôt qu’en bois pour la crémation et contribuer à un Fonds carbone.

La crémation ne requiert pas autant d’espace terrestre que l’enterrement, mais certains ont le sentiment que ce processus
leur enlève la possibilité de redonner à la Terre, comme le permet l’enterrement naturel (décomposition naturelle du corps).
Le choix du lieu du dernier repos peut également être un facteur d’importance. 

Disperser les cendres funéraires ou utiliser une urne biodégradable aura un impact environnemental moindre que
de confiner les cendres dans un habitacle de colombarium ou encore dans un lot funéraire et ses repères.

Il est important de noter que la législation ayant trait à la dispersion des cendres peut varier d’une provinces ou d’un état à l’autre. 

Bien que, en ce qui a trait aux différents modèles de crémation, certaines juridictions aient fait des progrès par rapport au plan
de réduction des émissions et du bilan carbone global, des alternatives à la crémation,
telles la promession, l’aquamation  et le compostage humain (humusation) sont actuellement en cours d’exploration.


SOINS DE MORT -- MOUVEMENT VERT

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L'EMBAUMEMENT
L’histoire de l’embaumement
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